SOULAGES

 

Pierre Soulages, « peintre du noir et de la lumière », est reconnu comme l'une des figures majeures de l'abstraction et le plus grand peintre de la scène française actuelle.

UNE PEINTURE QUI NE REPRÉSENTE RIEN

Les peintures de Pierre Soulages ne représentent rien.

Il aime à dire « qu’il ne dépeint pas » mais « qu’il peint ».

« Il ne représente pas, il présente. »

Un ensemble de lignes faisant corps entre elles, au sein d’une page blanche, évoque immanquablement la calligraphie.
Soulages écrit à propos de ses premiers brous de noix : « J’ai fait des combinaisons de lignes qui se présentent aux yeux du spectateur comme une grande forme, un grand signe que l’on pouvait voir d’un seul coup et je me suis aperçu un beau jour que les dessins que je faisais pouvaient rappeler les signes chinois ».Mais sa peinture ne se réfère pas plus à l’image figurative de l’arbre qu’à un idéogramme. Voir ses brous de noix comme des signes chinois en appauvrirait la perception. Ce ne sont ni figures, ni signes, ni symboles que nous retrouvons dans sa peinture, mais une tentative d’ouverture totale aux significations, une mise en lumière des principes d’équilibre qui régissent le monde. 

La peinture de Pierre Soulages est sans parole. Et si l’artiste s’est prêté à de nombreux entretiens, il a, en fait, très peu écrit sur son travail. Car les mots ne peuvent rendre compte de la matérialité de son œuvre, qui est l’objet même de sa pratique. Pour cette même raison, chacune de ses œuvres ne présente aucun titre, n’étant identifiée que par ses dimensions et la date de sa réalisation. 


 

HANS HARTUNG

La citation la plus connue de Hans Hartung est la suivante : "D’après moi, la peinture appelée abstraite n’est pas un 'isme' comme c’est le cas des nombreux mouvements nés ces derniers temps, elle ne correspond ni à un "style" ni à une "époque" dans l’histoire de l’art mais est simplement un nouveau moyen d’expression, un autre langage humain, ce d’une manière plus directe que la peinture d’autrefois. Il crée des toiles composées de zones de couleur suspendues recouvertes de faisceaux de lignes calligraphiques, des compositions de lignes symboliques et spontanées naissent à cette époque, leur création pousse l’artiste à se laisser inspirer par le hasard et à analyser le rapport de tension entre la surface colorée et les lignes.

 

LES ESTAMPES D'HIROSHIGE (pour leurs couleurs)

Issu d’une famille de samouraïs, Andô Hiroshige (1797-1858) reçoit de son père la charge d’officier de la brigade des pompiers à la cour du shôgun, mais il perd ses deux parents dès 1809. Suivant ses aptitudes, il s’oriente très jeune vers le dessin, entre à l’âge de quatorze ans dans l’atelier de Toyohiro Utagawa (1773-1828), et joint dès 1812 le caractère hiro (du nom du maître) à son nom d’artiste. Durant ses années de formation (vers 1811-1830), il s’intéresse surtout à l’estampe de personnages, dans la tradition de ses aînés ; il produit des portraits de courtisanes, d’acteurs et de guerriers, des illustrations de livres, ainsi que des surimono pour des clubs de poésie. À partir des années 1830, il se tourne vers le paysage. C’est au retour d’une mission officielle, où il accompagne en 1832 le cortège du shogun sur la route du Tôkaidô, qu’il réalise sa fameuse série des Cinquante-trois relais du Tôkaidô (1833-1834), qui remporte un succès considérable et fait sa renommée ; il consacre alors à cette route d’autres séries, de formats différents. Il publie également, vers 1839, une série, commencée par Eisen, sur la route du Kisokaidô. Sa production énorme, comprenant plus de huit mille œuvres, le conduit à parcourir sans cesse le Japon, qu’il transfigure dans son art, où il conjugue réalisme et poésie. Parallèlement à ses suites d’estampes de paysages, il réalise aussi des gravures de fleurs et d’oiseaux (kachô-ga), et de poissons.

 

HOKUSAI

 

Katsushika Hokusai (1760-1849), fût sans doute le plus célèbre des peintres et dessinateurs japonais de sa génération, le plus extraordinaire, et celui dont la renommée a le plus rapidement franchi les mers. Artiste polyvalent et complet, spécialiste de l’Ukiyo-e s’étant aussi réalisé dans l’écriture, son nom est depuis longtemps populaire en Europe et sa vie apparaît comme une quête touchante de la perfection se composant de six grandes périodes, parcours que retrace le fil de l’exposition. Artiste du peuple, il est mort presque ignoré, sinon méprisé de la classe aristocratique. La vogue énorme de son talent dans la classe populaire ne s’est guère étendue au delà des lettrés et des dilettantes de la petite bourgeoisie. La foule de ses admirateurs se recrutait principalement parmi les marchands, les artisans, les courtisanes et les habitués des maisons de thé de Edo (1603-1867, actuelle Tokyo). Si son influence resta quasi inexistante sur les écoles d’art classique de Kyoto, sur les nobles et le monde de la cour, elle fut, au contraire, décisive, sur l’évolution de l’Ukiyo-e et sur les destinées des arts décoratifs, tels que l’imagerie en couleurs et la décoration des objets usuels. Aujourd’hui, le Japon en est encore l’héritier. Hokusai marque la dernière étape de l’art national Nippon en estampe de paysage, avant l’invasion des modes et des idées européennes.

 

 

Pierre ALECHINSKY

Citations Pierre Alechinsky

 


"Sans doute, les artistes restent-ils les derniers individus à produire encore des iconographies cérébro-manuelles"

"Quand mon pinceau baguenaude sur les pages d’un vieil atlas et qu’au détour d’une frontière il tombe, en vieux marcheur qu’il est, sur le tracé d’une courbe qui pourrait de près ou de loin ressembler à une robe, une chevelure, il n’y a plus qu’à se laisser aller. Ce n’est pas du travail, c’est de la rêverie qui trotte".

"Petit à petit, je me suis constitué, dessinant, un vocabulaire d'images d'après des modèles disposés sur ma table, près de l'encre et du papier ; modèles on ne peut plus humbles (si tant est que l'on puisse prêter quelque caractère à des cailloux, des racines, des pelures d'orange). Par enchaînement, un peu à la manière du calembour, j'ai vu apparaître les dames de mes pensées, les chapeaux en plume des Gilles de Binche (soudainement proches des Mayas), éruptions volcaniques (autres bouquets), spirales, volutes, méandre d'une rivière devenant sentes, ou lacets, ou serpents."

"Tout au long de l’histoire, les imagiers méconnus du timbre-poste ont su créer des merveilles sur ce rectangle de papier. Spécialistes du traitement de l’exigu, ils en savent long. Ce sont des miniaturistes d’un art monumental. L’incestueuse histoire de l’infiniment grand et de l’infiniment petit ! Pour l’artiste, la création d’un timbre peut offrir l’opportunité d’ajouter quelques grains de sel à une tradition. Non sans risques, car le geste de l’usager — coller un timbre sur une enveloppe — produit un affrontement : l’image se trouve livrée à l’oeil du Cyclope."

"A la pointe de mon pinceau, il m'arrive - je vis pour ces moments-là - d'inventer un trait. Douceur, partage : reconnaître un trait !"


 

LA PEINTURE FLAMANDE ET HOLLANDAISE, 

DE VAN EYCK A REMBRANDT 

 

 

Egon SCHIELE

Egon Schiele dessine vite. Il a un "coup de crayon", qui constitue une caractéristique à part entière de son art. Pour lui, le dessin a une valeur pour son côté allusif, immédiat,spontané, inachevé. La coloration des dessins sert qu'à renforcer l' expression qu'il veut donner au sujet. Mais il  évoluera progressivement en donnant aux parties arrondies du corps des formes anguleuses soulignées de traits fins,et précis. Il lui arrive ausi parfois de ne pas achever le dessin, de ne pas traiter le sujet jusqu'au bout, et de laisser le tableau inachevé

UNE AUTRE VISION DES SAMOURAIS

Le peintre américain Ferris Plock

 

BOBI+BOBI ILLUSTRATION (J'adore.!)

 

MATISSE (quelques préférées)

 

Yves KLEIN

Monochrome bleu (IKB 3), 1960
Pigment pur et résine synthétique sur toile marouflée sur bois
199 x 153 x 2,5 cm

"Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs, elles, en ont. Ce sont des espaces pré-psychologiques (…). Toutes les couleurs amènent des associations d'idées concrètes (…) tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a après tout de plus abstrait dans la nature tangible et visible".

Comme en écho, le Manifeste de l’hôtel Chelsea (1961, texte donné en référence), reprend et éclaire cette citation : "L’artiste futur ne serait-il pas celui qui (…) exprimerait une immense peinture à laquelle manquerait toute notion de dimension", "Le passé psychologique (est) l’anti-espace, que j’ai abandonné derrière moi au cours des aventures vécues depuis quinze ans".

Entre 1955 et 1962, Klein a réalisé quelque 194 monochromes, d’une variété de supports, de formats, de textures, mais qu’il réduit à la couleur bleue à partir de 1957. IKB 3 fait partie d’une série, peinte entre 1960 et 1961, de quinze de ces monochromes dont la spécificité réside dans leurs dimensions symboliques de 2m x 1m50, "à peine plus hautes que la moyenne des spectateurs et d'une largeur inférieure à l'envergure des bras". Conçus à la mesure du corps humain, ces monochromes, tout comme les anthropométries, signifient chez Klein le lien intime qui unit la peinture au corps et à la chair.

 

Lucien FREUD peintre choc de la chair

 

L’artiste britannique Lucian Freud est considéré comme le plus important peintre figuratif contemporain. Portraitiste accompli, spécialiste du nu, Freud a recours à l’empâtement pour figurer profondeur et intensité, tout en restreignant sa palette de couleurs à des nuances essentiellement sourdes. Ses portraits, peut-être sans indulgence pour ses sujets, sont honnêtes, francs et assumés. « Je peins les gens non pour ce qu’ils semblent être, ni exactement en dépit de ce qu’ils semblent être, mais pour ce qu’ils sont », a déclaré Freud.

 

Superbes photographies rondes pleines de poésie..!!

Liu-XiaFang (Photographe)

 

Gundi DIETZ - Céramiste Autrichienne - Porcelaine

 

La céramiste Simone PERROTTE

 

 

La céramiste Nathalie DOMINGO

 

Carlos SORIN Cinéaste Argentin

Pour découvrir l'argentine, la patagonie et surtout de merveilleux comédiens.

 

Le cinéma coréen

KIM Ki-duk est lui un auteur et cinéaste qui, de film en film, crée une œuvre en marge dont le moteur est sa vie et ses heurts. Autodidacte et peintre, il fait de la caméra sa plume et des films sa thérapie. Sa reconnaissance cinématographique à d'abord eu lieu en Occident, à travers les festivals, et commence dans son pays. Il définit ses films selon trois « catégories » : les « gros plans » qui sont axés sur l'identité des individus ; les « plans larges », dans lesquels l'idéologie empêche les individus de vivre leur vie, axés sur la relation entre la société et les personnes ; et les « plans très larges » qui sont un regard distant sur la relation entre l'homme et la nature. 

Printemps, été, automne, hiver… et printemps est une œuvre zen et existentialiste qui se déroule au milieu d'une nature immense, intemporelle et rythmée par les saisons, celle des plantes, des animaux et des hommes. La fascination de Kim pour l'eau (qu'elle soit miroir ou liquide) se confirme, ainsi que le statut de la femme : une victime qui garde toute sa puissance.

Im Kwon-taek passe une grande partie de son adolescence dans la rue, après que sa famille eut tout perdu dans la guerre de Corée. Parti pour Pusan, il commence à travailler dans une usine de recyclage de bottes de l'armée américaine en chaussures pour civils. Sa carrière dans le cinéma débute lorsque ses employeurs décident de se tourner vers l'industrie cinématographique. Il travaille alors comme coursier puis comme assistant réalisateur.

Ivre de femmes et de peinture, portrait d'un peintre jouisseur, salué par un Prix de la Mise en scène à Cannes. Au XIXe siècle, "Ohwon" Jang Seung-Up est un artiste peintre coréen connu, non seulement pour son art qu'il maîtrise à la perfection mais également pour son mode de vie libertin, son excentricité et son amour immodéré de l'alcool. Né en 1843, il disparut en 1897. 

 

Le cinéma du réalisateur Hongongais Wong Kar-Wai

 

Sofia COPPOLA

Deux films que j'aime beaucoup (deux époques, une grande sensualité)

 

PEDRO ALMODOVAR

Woody ALLEN

J'apprécie beaucoup Scarlett Johansson..!!